Historique
C’est en 1881 qu’Auguste Husser et Joseph Kollros créent, avec la participation de quelques mélomanes la Musique des Pompiers de Wittelsheim.
Celle-ci se développe et connaît le succès dès 1905 : elle se présente au premier concours international de Bâle avec un ensemble de 15 hommes et remporte la coupe d’argent.
La première guerre mondiale éclate. La Musique des Pompiers se voit dissoute en 1915 jusqu’en 1919 où elle devient la Musique Sainte-Cécile et trouve rapidement son second souffle. En effet, les 45 musiciens qui la composent gagnent à Strasbourg le prix ascendant à la première Division peu de temps après.
La deuxième guerre laisse aussi ses traces : la quasi-totalité des instruments disparaît sous les décombres de la Mairie. Tout est alors à reconstruire, les instruments et les uniformes à racheter. Pour retrouver sa renommée et reformer son effectif il faut maintenant regrouper les anciens et surtout chercher de jeunes recrues : Jean Bitsch remplit ce rôle avec grand mérite.
En 1947 la société prend son nom actuel et devient la Musique Municipale. Elle rencontre un succès grandissant : Albert Baumann obtient le premier prix de Direction d’orchestre au concours de Delle en 1953.
C’est également à cette époque que se crée une section Théâtre, sous la responsabilité de Joseph Lemble.
1965 : Joseph Wintenberger, qui dirige alors l’orchestre apporte de nouvelles méthodes, un nouvel esprit, et un répertoire plus moderne ; davantage de jeunes sont recrutés, autre changement bénéfique à la société de musique.
En 1981, la Musique Municipale prend un nouveau départ quand Michel Jacoberger, directeur de l’orchestre, crée l’école de musique. Celle-ci connaîtra très vite un essor remarquable. Après un intérim d’un an assuré par André Zanetti, Roland Jacoberger reprend la direction de la Musique ; le poste de directeur de l’école de musique est créé à son attention à la Mairie de Wittelsheim.
En février 2001 la Musique Municipale s’installe dans ses nouveaux locaux à la salle des fêtes de Wittelsheim, locaux qu’elle occupe encore à l’heure actuelle.
